Bastien, atteint d'un cancer dans sa jeunesse, ne se posait pas ce genre de questions. Sa maman, Monique, n'y croyait pas vraiment, mais elle voulait donner toutes les chances à son jeune fils. Ainsi, à chaque séance de radiothérapie, Bastien voyait ensuite son barreur, parfois en personne, parfois par téléphone.

Des résultats étonnants

Contrairement aux autres patients du centre, Bastien ne souffrait ni de brûlures ni de démangeaisons. Un soulagement qui interroge.

Coupeur de feu, barreur, souffleur, faiseur de secrets… Sans prétention de se substituer aux médecins, ces guérisseurs aux noms variés sont consultés par des centaines de milliers de personnes pour soulager brûlures, zonas ou inflammations dues aux radiothérapies", rapporte Science et Avenir.

"La santé est un domaine riche en énigmes. Et parmi elles, l'action des coupeurs de feu a de quoi interroger. Ces personnes proposent de soulager les brûlures, les maladies de peau, mais également les effets secondaires d'une radiothérapie, pour le traitement d'un cancer", explique 20 Minutes.

Certains services de grands brûlés ont recours à des souffleurs de feu, ce qui permettrait de diminuer l'administration d'antidouleurs. "Nous ne nous substituons pas à la médecine, même si parfois on nous appelle des guérisseurs", témoigne un coupeur de feu.

Jean-Charles, atteint d'un cancer, avait besoin de plusieurs jours après chaque radiothérapie pour retrouver sa mobilité et la parole. Il a été suivi à distance, sans prières, mais avec des supports. "À chaque séance de radiothérapie, je recevais un texto de Bernadette pour aider Jean-Charles à passer le cap", raconte un accompagnant.

Je suppose que s'il a continué à me solliciter, c'est peut-être parce que ça lui faisait du bien beaucoup plus rapidement que sans", conclut-il.